Les mots de Moken
Écriture affinée
Si les planches, celle du théâtre, l’ont en premier attirées, Moken n’en a pas oublié pour autant ses aspirations musicales. « Quand j’étais jeune, je composais une chanson par jour à certaines périodes », indique-t-il. De temps en temps il est revenu à la musique parfois seul, parfois accompagnée avec des petits spectacles. Et si son écriture est devenue plus rare elle est surtout devenue plus constructive, plus observatrice et affinée.
« J’ai arrêté de parler de moi et je me suis ouvert vers d’autres choses, explique Moken. Tous les ans je fais quelques dates et il y a eu une époque où j’ai joué beaucoup, un temps tout seul puis avec un guitariste, et de nouveau en solo. La chanson j’adore ça. Il y a un côté exutoire où ce n’est plus le comédien qui est sur scène, même s’il reste toujours là quelque part. Dans chaque concert je communique avec le public et c’est à chaque fois différent car rien n’est écrit. Une belle part est laissée à l’improvisation ».
La musique qu’offre Moken est remplie d’images et d’évasions, une poésie à fleur de peau née de l’observation du monde qui l’entoure. Celle-ci est servie uniquement par une guitare aux sonorités douces qui nous emporte vers le monde de Moken où chaque mot a son importance.
Kévin Lavoix
À découvrir ce soir à partir de 18 heures à la salle des fêtes de Tauriac. Gratuit.